PLANCHE :n. f. du bas latin planca, féminin de plancus «aux pieds plats » du grec phalanx (πλὰξ) «plaque» Domaine architecture :On utilise l'expression planche à dessin pour désigner une plaque ou une table en bois parfaitement plane et dont les côtés sont rigoureusement d'équerre. Domaine artistique et de l'imprimerie : En gravure, on utilise une plaque plate et mince de bois ou de métal ou de pierre ou de lino ..., appelée également planche, pour graver dessus une image qu'on l'on pourra ensuite reproduite plusieurs fois.
1575 : «estampe tirée sur une planche gravée» (Paré, OEuvres compl., Dédicace, éd. J.-F. Malgaigne, t.1, p.3) 1585 : «plaque, feuille de métal poli, destinée à la gravure et à la reproduction par une impression» (Cholières, Matinées, III ds OEuvres, éd. E. Tricotel et D. Jouaust, t.1, p.97)

Par extension, tous dessins ou illustrations pleine page dans un ouvrage se nommera planche : planche d'anatomie ; planches en couleurs ; planches d'une encyclopédie ; planches hors-texte ; etc. Plus particulièrement dans le domaine de la bande dessinée, la planche est le nom donné à une page composée d'un ensemble de cases (la planche de BD est généralement multicadre).
On parle de planche originale lorsqu'elle concerne celle où le dessinateur a travaillé, son dessin définitif. Le statut de cette dernière a progressivement évolué pour être consacré, depuis quelques décennies, au niveau d'une œuvre d'art : la planche originale est achetée, conservée au musée, restaurée, exposée. Pour autant, elle reste un document de travail et une étape dans la production d'une bande dessinée. 
Synonyme : - gravure
- illustration
- estampe
- feuillet, feuille
- page
Sources : [définition issue du (de) : - glossaire p.110 à p.112 de Benoît PEETERS, La Bande dessinée. éd. Dominos-Flammarion, 1993. 127 pages. ISBN : 2-08-035174-5.
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