Le festival Léon’artJuin 2012Le festival Léon’art du lycée professionnel Léonard de Vinci a lieu, depuis l’an dernier, début juin, marquant ainsi la fin de l’année scolaire avant l’entrée dans la période des examens. Il permet aux élèves d’origines divers de découvrir les arts de la rue (ou street art) très en vogue dans cet tranche d’âge.
Lors du festival, de nombreux ateliers sont ouvert à tous : - un atelier graf encadré par l’artiste
Benoît Savin - des tournois de street-ball, de street-palets, de street-babyfoot...
- un atelier d’écriture slam avec
Da Gobleen, artiste slameur - un atelier de dans hip hop
Sur scène centrale : - la mise en scène finale de danse hip hop, créée durant l’année scolaire et encadrée par la compagnie niortaise Ego,
- la déclamation des slams - d’élèves, d’enseignants et même du proviseur, Christophe Simonet - réalisés pendant l’année scolaire sous la direction de Da Gobleen,
- des groupes locaux : Kidd Ayasse, Brother Faya, RG42, Da Gobleen,
- ponctuent ce festival.
Des expériences préparéesPendant les cours précédents le festival Léon’art, l’ensemble des équipes pédagogiques se sont fait fort, à l’intérieur de leurs enseignements, de préparer à ce festival. Ce travail a permis, pour certains élèves, d’être initiés au street art, pour d’autres de nous faire découvrir leurs talents personnels. Pour tous, professeurs et élèves, de révéler ou d’élargir un pan de culture artistique. Nouvellement arrivée de cette année scolaire, j’y ai été également associée pour mon plus grand plaisir.
En EPS : atelier Hip hopDans le gymnase, on s’entraîne sous l’œil attentif du collègue d’éducation physique.
En français : atelier SlamAvec une classe de CAP, j’ai été amené à participer à l’atelier slam proposé par la collègue de français et qui a été encadré par Da Gobleen, artiste slameur. En cercle professeurs et élèves ont jeté leurs rimes sous les propositions divers de Da Gobleen : rimes en i, a, é, u, o… on, ou, ur, or, our, e(a)n, in, ique, ice, ence, ion, ome, etc... Les exercices s’enchaînent de plus en plus rapidement. Les mots hésitent de moins en moins à sortir de nos bouches. La richesse des mots produits ainsi spontanément était étonnante et nous réjouit tous. C’est un véritable échange. Vient enfin les dernières séances réservées à la production de notre slam personnel. Les consignes sont simples : créer un slam personnel, proche de nous, de notre personnalité. Toutefois on peut : se réinventer et mentir, inventer le personnage… c’est donc très ouvert pour ne pas bloquer l’imagination. Tout le monde se lance dans l’aventure, professeurs et élèves.
Dans le cours d’éducation artistiqueDu cours d’histoire de l’art sur le street art - définition, contexte, supports, médiums - à la pratique… les élèves ont pu s’informer et s’interroger sur le street art et ses dérivées - le street poster, le guerilla art. Puis ils ont observé les diverses formes graphiques où se mêlent mots et dessins, de styles éclectiques, tous supports - parois, sols, objets… - possibles. De quoi produire de multiples projets... Ils se sont ensuite aventurés dans les diverses pratiques : réalisation d’un pochoir, travail à la bombe, … sous la direction de l’artiste Benoît Savin
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