Page 2 de 5 Un aperçu en images :L'habitat précaire, habitat nomade au Paléolithique et au Mésolithique :L'homme du Paléolithique et du Mésolithique est cueilleur-chasseur-pêcheur, il est nomade. Proche de la nature, il connaît bien son environnement naturel et se déplace en fonction de ses besoins, à des périodes propices, en fonction des saisons, pour y puiser des ressources : gibiers, poissons, crustacées, fruits, racines, graines, points d'eau, matières premières - silex, fougères... . L'habitat de l'homme préhistorique est un refuge pour se protéger des intempéries et de la faune hostile. C'est un endroit pour manger, dormir, se reposer. C'est également, et avant tout, un lieu de vie qui lui permet de se livrer à diverses activités : fabriquer tous les objets nécessaires à leur vie - outils, armes, objets utilitaires, parures, statuettes... - ; préparer, découper, sécher, fumer le gibier, nettoyer les peaux, stocker ses provisions... . L'implantation d'un campement est conditionnée par des choix stratégiques raisonnés qui conditionnent ses déplacements et ses installations. L'homme séjourne alors dans des abris sous roches ou dans des grottes à proximité de l'entrée. Il construit aussi des refuges en plein air - huttes, tentes… - dans les régions de plaines qui n'offrent aucune abri naturel. L'habitat restera précaire sur les deux premières longues périodes de la Préhistoire. Les constructions sont éphémères pour les séjours de courtes durées ; pour des séjours de plus longs (jusqu'à plusieurs années), les vestiges montrent des solutions plus complexes, des technologies plus sophistiquées et des espaces plus organisées, tout en restant souvent peu durables par le choix des matériaux. 
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